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San Francisco, l’éternelle rebelle

© Slash Média / Loris Cabos

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« La ville la plus européenne des États-Unis ». C’est ainsi que l’on se plaît à qualifier San Francisco, métropole à taille humaine située sur la côte ouest nord, en Californie. Que l’on s’y rende pour quelques jours ou pour quelques mois, San Francisco sait comment surprendre et séduire. Ville rebelle, connue pour sa contre-culture et son aspect provocateur, la ville sur la baie n’est pas prête à vous laisser indifférent.

Qu’on ne vous y prenne pas à l’appeler « Frisco » ou « San Fran’ », deux surnoms que les Franciscains ne supportent pas. Si vous voulez que votre intégration se fasse au mieux dans cette ville aux multiples facettes, contentez-vous de l’abréger « SF ». Ce diminutif là est plutôt apprécié.

Baker Beach.

SF, donc, est une ville à la population hétérogène. Avec ses nombreux expats, sa proximité avec le Mexique et recueillant l’une des plus grandes communautés chinoises des États-Unis, San Francisco est avant tout ouverte sur le monde.

Telegraph Hill et sa Coit Tower.

Quand on y débarque pour la première fois, on est aussitôt subjugué par la beauté de ses maisons victoriennes, les fameuses Painted Ladies. Chacune est peinte d’une couleur différente. On se prélasse un instant dans le parc en face, tout en contemplant la silhouette de ​Downtown qui se dessine juste derrière nos maisons multicolores.

Les Painted Ladies.

Difficile de s’arrêter en si bon chemin. On décide de faire un crochet par la rue Lombard, connue comme « la plus sinueuse du monde », surprenante et insolite. On fait alors sa place parmi les touristes, dans le but de continuer notre périple.

Il y a aussi un pont à San Francisco. Rouge, le ​Golden Gate. Et c’est probablement lui, la véritable star de la ville. Qu’on soit à San Francisco pour les vacances ou qu’on y vive, « majestueux » reste le mot d’ordre lorsque l’on pense à ce colosse, long de 2.7 km. On l’a furtivement aperçu dans le générique de ​Charmed, ou dans certains blockbusters américains, mais lorsque l’on se retrouve face à lui, la surprise est de taille. Qu’il soit sous le soleil ou sous le mythique « fog » franciscain, un petit quelque chose se produit, alors. Il représente assez bien le rêve Californien.

Sur les hauteurs de Pacific Heights.

Bien sûr, il y a ces incontournables à San Francisco. Mais pas seulement. Pour comprendre l’essence de la ville, exit Downtown, sa pollution et ses chaînes de magasins. C’est plutôt en flânant dans les quartiers pittoresques, à quelques pas de là, que l’on s’imprègne de « The City by the Bay ».

The Mission

The Mission est LE quartier tendance de San Francisco. Sur ​Valencia Street​, en plein cœur : boutiques indépendantes, cafés branchés et restaurants bio se succèdent. C’est aussi le quartier hispanique et le plus ancien de la ville. L’empreinte mexicaine y est encore bien présente, mais avec la montée des start-ups, la proximité avec la Silicon Valley – et donc les génies de la tech’ qui viennent emménager dans le quartier –, les prix augmentent. Les taquerias et épiceries locales ferment leurs portes, petit à petit. Les autochtones se voient alors forcés à déménager. San Francisco est la ville la plus chère des Etats-Unis, et dans cette partie de la ville en pleine évolution, on le ressent tout particulièrement.

Une œuvre dans The Mission.

À ​Mission, ​les amateurs de Street Art seront comblés. Permanentes ou éphémères selon l’actualité internationale, les fresques sont peintes par les artistes locaux qui sont ici libres de s’exprimer, à presque tous les coins de rues.

Une autre œuvre dans The Mission.

Castro

Quartier d’Harvey Milk, fervent militant de la cause homosexuelle, assassiné à SF en 1978, Castro est synonyme de liberté et de tolérance. Ici, il est préférable de ne pas avoir froid aux yeux. Il est chose fréquente de voir déambuler quelques spécimens quasiment en tenue d’Adam. Quant au drapeau arc en ciel, il est fièrement érigé un peu partout dans le quartier. Ici, pour passer inaperçu, préconisez une tenue décontractée…

La rue principale de Castro.

North Beach

Berceau de la « Beat Generation » – mouvement littéraire et artistique –, c’est ici qu’écrivains fauchés et artistes en mal de notoriété sont venus se réfugier dans les années 1950. Jack Kerouac, entre autres, y pose ses valises, avant de sortir son livre phare « ​Sur la route »​, 7 ans plus tard. Une rue du nom de l’auteur se trouve d’ailleurs dans le quartier.

North Beach rime également avec « Dolce Vita ». C’est là qu’on y retrouve ​Little Italy​, avec ses nombreuses pizzerias, ses terrasses ensoleillées et ses savoureuses trattorias​.

Little Italy.

Haight Ashbury

Haight Ashbury, c’est le quartier hippie de ville. Celui qui, en 1960, pour faire suite à la vague ​« Beatnik »​, accueille Janis Joplin au ​635 Ashbury St. Ambiance bohème, le temps ici semble s’être figé. Mais c’est aussi ici, après ​Tenderloin​, quartier réputé comme le plus dangereux de San Francisco, que l’on trouve quelques-uns des 7’000 sans-domiciles-fixes de la ville, un nombre impressionnant. Allongés à même le sol, ils subissent fréquemment le regard des touristes qui ne savent pas comment réagir devant tant de pauvreté. Et souvent, c’est malheureusement la première chose qu’ils retiennent de leur expérience à San Francisco, qui pourtant est une baie si généreuse et solidaire. Comme le dit la chanson de Scott McKenzie : « If you’re going to San Francisco / Be sure to wear some flowers in your hair – Si vous allez à San Francisco / Soyez sûr de porter des fleurs dans vos cheveux ». Donc, pour que votre expérience soit réussie, c’est cette attitude là qu’il vous faudra adopter.

Au croisement de Haight et Ashbury.

Toutes les photos sont de Loris Cabos.
Loris est sur Instagram.

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Yadlo, le festival qui mouille la chemise

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© Droits réservés / Yadlo 2018
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Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.

Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.

Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.

«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»

Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.

Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».

Activités pour toutes et tous

Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.

«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.

L’édition 2018 du Yadlo a mobilisé quelque 140 bénévoles. – © DR / Yadlo 2018

Après l’effort, le réconfort

Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.

Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».


La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.

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Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo

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© Pauline Stauffer
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La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.

Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.

Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.

Musiques gustatives

C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.

Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.

Nuits magiques

La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».

Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».

Vinyles industriels

Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.

Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.

Ciné-vélo

Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.

Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.


La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.

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