Lifestyle
Avec Arthur Spycher, passionné de surf
Actuellement en Sciences et pratiques du sport à l’Université de Neuchâtel, Arthur Spycher, 23 ans, est épris de liberté. Il est capable, sur un coup de tête, d’empoigner son surf et une tente – s’il n’a pas décidé de dormir à la belle étoile – et de partir en Italie ou au Portugal pour aller affronter la fureur et la toute-puissance de la mer.
Entre deux cigarettes, je ne peux m’empêcher de penser qu’Arthur a vraiment la tête de l’emploi : longs cheveux généralement attachés en chignon, barbe volontairement négligée, un mètre quatre-vingt-trois de finesse et de muscles, et le regard vif, prêt à prendre la première belle vague qui arrive dans le line-up (la zone où la majorité des vagues commencent à se briser).
La passion de l’eau est là depuis depuis son plus jeune âge : « Quand j’étais petit, je jouais avec les vagues dans la Méditerranée, lorsque je partais en vacances avec ma famille. J’ai toujours aimé être dans les rouleaux. La mer agit sur moi comme un aimant ; je suis constamment attiré », raconte-t-il.
Je fréquente ce milieu depuis toujours.
Arthur a grandi avec les sports de glisse : snowboard, skate, rollers… Certains de ses amis sont même sponsorisés par des magasins références de la capitale vaudoise. Il reconnait que cet entourage a laissé une trace indélébile dans son être: « Je fréquente ce milieu depuis toujours. Dès que l’occasion s’y prête, direction Ouchy (VD, ndlr.) ou les rues lausannoises pour aller skater et, au premier flocon de neige, je monte à Thyon 2000 pour aller rider. Cela a toujours été ainsi. Mais le surf, c’est vraiment mon truc. Par contre, pratiquement aucun de mes potes n’en fait. »
Si Arthur aime d’ordinaire partager ce genre de moments accompagné, il avoue volontiers qu’il n’a aucun problème à partir surfer à l’étranger tout seul. Il décrit un rapport à ce sport extrême presque mystique : « C’est ma passion. Il n’y a pas de plus beaux moments que lorsque je suis sur mon quiver (planche de surf qu’il fabrique d’ailleurs lui-même, ndlr.) à l’eau et que le soleil se lève. Tout s’efface autour de moi et je me retrouve avec moi-même. Je suis bien. »
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Mais le surf, ça n’est pas uniquement se retrouver dans un tube ou tenter un 360° au-dessus d’une vague. C’est une philosophie de vie à part entière et Arthur en explique la substance ainsi : « Le fait de vouloir faire ce que je veux quand je veux. Rien n’est compliqué. C’est ça la vraie liberté. Il n’y a plus aucune contrainte. »
J’adore dormir à la belle étoile et pêcher. Je n’ai donc pas besoin de beaucoup d’argent pour mes voyages.
L’étudiant en sport est du genre peu causeur lorsqu’il disserte sur sa passion. Il peine à exprimer son ressenti, lui qui est une boule de sensibilité et de gentillesse. Mais s’il est minimaliste avec les mots, il ne l’est pas moins avec le matériel qu’il emporte lorsqu’il part s’adonner à sa passion : « Je prends le strict minimum. J’adore dormir à la belle étoile et pêcher. Je n’ai donc pas besoin de beaucoup d’argent pour mes voyages. Finalement, seul le transport me coûte un peu de sous », détaille-t-il.
Si Arthur construit déjà sa vie aujourd’hui autour de sa passion, son futur semble aussi tout tracé : « Je voudrais acheter un terrain au Portugal et y créer mon surf camp. La vie là-bas est simple et belle. Partager et vivre ma passion, cela me fait rêver. »
Après avoir écumé l’Asie, l’Australie, les États-Unis et l’Europe, il semble avoir trouvé son point de chute. Et même si cela n’est pas pour tout de suite, on sent que dès que l’occasion se présentera, Arthur ramassera son sac ainsi que son surf et partira vivre son désir de liberté.
Actu
Yadlo, le festival qui mouille la chemise
Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.
Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.
Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.
«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»
Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.
Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».
Activités pour toutes et tous
Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.
«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.
Après l’effort, le réconfort
Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.
Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».
La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.
Lifestyle
Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo
La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.
Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.
Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.
Musiques gustatives
C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.
Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.
Nuits magiques
La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».
Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».
Vinyles industriels
Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.
Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.
Ciné-vélo
Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.
Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.
La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.