Ce que 2017 nous a offert en musique
Il y a 10 ans, on découvrait Julien Doré dans Nouvelle Star et on disait au revoir à Grégory Lemarchal et Luciano Pavarotti, tandis que Mika hurlait Relax. Kamini nous racontait Marly-Gomont et Britney Spears, entre 2 boules à zéro, tentait de nous (re)conquérir avec Gimme more. Et on a aussi dansé tout l’été sur Love is gone de David Guetta featuring Chris Willis. Ô, belle année 2007.
Mais, retour dans le présent. Car, oui, en 2017 il s’en est passé des choses sur la planète Musique. D’un Solaar de retour à une P!nk qui fout toujours la pêche, en passant par un Despacito qui fait saigner, ou un Johnny parti allumer les étoiles, la rédaction de Slash te propose sa sélection des 105 titres qui ont fait l’année.
MC Solaar – Sonotone
L’arrivée d’un nouvel opus de MC Solaar, après dix ans d’absence, a mis les nostalgiques en émoi. Armé de sa plume aiguisée et poétique, d’un premier single percutant, Sonotone, et d’une belle couverture dans les médias, le rappeur de 49 ans n’a pourtant pas fait autant d’étincelles que prévu avec ce 8e album studio, Géopoétique. Mais, que les fans se rassurent, L’As de Trèfle brille toujours autant sur ses 19 nouvelles chansons. Et il est d’ailleurs beaucoup question de nostalgie sur les nouvelles compos de Didier MC.
Electric Guest – Oh Devil (feat. Devin Di Dakta)
Quelques notes de piano suivies d’un break de batterie décapant, puis une voix démente posée sur une rythmique northern soul endiablée ; après avoir fait danser la planète en 2012 avec le tube funky This Head I Hold, le duo californien Electric Guest signe un retour plus discret avec l’album Plural et le single Oh Devil. En s’émancipant de Danger Mouse, Electric Guest a perdu en pouvoir d’attraction ce qu’il a gagné en cohérence. Voilà un disque qui fera sans doute moins de bruit que son prédécesseur, mais qui cache pourtant de belles joyeusetés, sans prétention.
Ben Mazué – J’arrive
Le médecin de formation quittait son stéthoscope pour la variété française il y a déjà 11 ans. Du tempo cardiaque à celui musical, le Français a tardé à se faire repérer. En salle d’attente pendant (trop) longtemps, ce n’est qu’en 2011 que Ben Mazué signe un premier album éponyme. Après 33 ans en 2014, l’auteur-compositeur-interprète revient avec La Femme idéale, un 12 titres sorti en septembre passé. Grâce à la poésie du docteur, la morosité ambiante est comme pansée, l’espace d’un instant. Heureusement, il est là, il arrive.
Bigflo & Oli – Dommage
Révélés grâce à leurs vidéos, Bigflo et Oli tracent leur route loin des clichés du rap. Après Le Trac, un EP sorti en 2013, le duo sort La Cour des grands, son premier album, en 2015. Certifié disque d’or, les deux frères sillonnent alors la France, la Belgique et la Suisse. Cette année, le groupe revient dans les bacs avec La Vraie Vie. Reconnus désormais par leurs pairs, les garçons ont pu compter sur la participation de grands noms de la musique, comme JoeyStarr, Busta Rhymes ou Stromae. Après six mois d’exploitation, l’album est certifié double disque de platine en décembre.
KT Gorique – Pour la nation
Côté fille, côté femme, il est bon d’y présenter KT Gorique – qui a présenté cette année sa Mixtape, Ora. La rappeuse, originaire de Martigny, a tenu le premier rôle du film Brooklyn, présenté au Festival de Cannes 2014, puis a sorti son premier album, Tentative de Survie, en mars 2016, après avoir été sacrée « Première femme championne du monde de freestyle », en remportant le End Of the Weak suisse en 2012.
LCD Soundsystem – Oh Baby
Le 2 avril 2011, LCD Soundsystem offrait un concert d’adieu au Madison Square Garden de New York. Comme tant de groupes avant eux, les membres n’ont pu résister à l’envie de revenir. Un retour sur scène dès l’été 2016, tout d’abord, puis un retour studio, avec American Dream, le 1er septembre dernier. Constamment propulsées par la batterie frénétique de Pat Mahoney, les compositions touchent. Beaucoup. Différemment. Intensément.
Alborosie – Rocky Dub Road
C’est un reggae dissonant qui nous avait manqué, le dub passionné d’Alborosie. Après Freedom and Fyah et The Rockers en 2016, le plus Sicilien des Kingstoniens est de retour avec Freedom In Dub et Soul Pirate. Le premier album est une version « dubifiée » de Freedom and Fyah, le second une reprise acoustique de l’album éponyme, sorti en 2006. Rien de très neuf, donc, pour Alberto D’Ascola. Mais 2 réadaptations qui méritent d’être écoutées.
Phanee de Pool – Des miettes sur le canapé
Phanee de Pool est Suissesse. Et comme si ça ne suffisait pas, elle fut gendarme. Aux antipodes de la considération donc, la Biennoise qu’elle est a dû faire un choix. Non entre langue de Molière et langue de Goethe, mais entre musique et flic. Ce sera la musique, pour l’auteur-compositrice-interprète de 27 ans. Et le choix a vite payé ; des médias fascinés, des festivals aux rendez-vous et un premier album, Hologramme, sorti en septembre passé. Belle première ponte.
Calvin Harris – Feels (feat. Pharrell Williams, Katy Perry, Big Sean)
Une demi cadence jazz, un rythme disco-funky, un flow semblant être improvisé, il n’en fallait pas plus à Calvin Harris, Pharrell Williams, Katy Perry et Big Sean pour créer un summer hit. Le summer hit 2017. Forcément entêtant. De retour donc dans les bacs, avec Funk Wav Bounces Vol. 1, une collection de chansons rétro taillées pour la saison estivale, Calvin Harris a de quoi sourire. Le DJ le mieux payé de la planète a également décroché un tube l’hiver passé avec Slide, certifié platine aux Etats-Unis pour plus d’un million d’exemplaires écoulés.
Beth Ditto – Fire
La page Gossip est définitivement tournée. Célèbre pour son tube punk et dévastateur Heavy Cross paru en 2009, le groupe britannique a tiré sa révérence en avril 2016, après 17 ans d’existence et cinq albums. Aujourd’hui, avec sa voix puissante, ses rondeurs et sa sexualité assumée, Beth Ditto, l’ex-leader, est de retour avec un premier album baptisé Fake Sugar. Sur Fire, son titre phare d’âme rock’n’roll, l’entrée en matière se fait par exemple d’une voix feutrée sur un riff répété en boucle. Du Gossip. Mais plus tout à fait. Mais un peu quand même. Mais pas vraiment.
Baloji – L’Hiver Indien
Si la musique avait un pouvoir olfactif, elle aurait sans doute l’odeur de L’Hiver Indien. Après s’être fait connaître sous le pseudo de MC Balo au sein du groupe Starflam entre 1998 et 2004, Baloji a attendu 2006 pour se produire en solo. Malgré un premier album, Hotel Impala, certifié disque d’or et deux autres tout aussi appréciés, le chanteur belge de 39 ans a su se faire discret dans les médias ; une communication minimaliste pour un talent ensoleillé.
Booba – Nougat
Tu connais Sardou ? Eh bien, Booba est son pur pendant 21e : des paroles immondes, mais un public toujours au rendez-vous. Avec Trône, le Duc de Boulogne signe son 9e album studio. Paru le 15 décembre (jour de l’anniversaire de son rival, Rohff), l’album – dont on connaît depuis longtemps les titres É.L.É.P.H.A.N.T, DKR et Nougat – sera certainement le dernier de sa carrière. OKLM.
Albert Chinet – Kids, Don’t Try This at Home
Fils d’un certain Sarcloret, Albert Chinet nous offre cette année son premier album, Demustreisun. Un peu pince-sans-rire, posé, mais pas blasé, le Lausannois de 22 ans écrit la musique. Même que, selon lui, il « l’écrit dans sa tête ». Après avoir récolté quelque 5’950 francs en crowdfunding, Albert a donc mis une petite moitié d’année pour livrer les 500 albums physiques et la version digitale de la démonstration parue en août.
Snoop Dogg – Good Foot
Le 16e album solo du D.O.G.G. a trouvé sa place dans les bacs et sur les plateformes de streaming le 27 octobre passé. Il s’agit là de son second projet pour la seule année 2017, qui s’invite quelques mois seulement après la sortie de l’EP Neva Left. Détournant le slogan « Make America Great Again » utilisé par Trump tout au long de sa campagne présidentielle, Make America Crip Again est un véritable recueil de brulots, puisque l’ambiance n’est pas vraiment au beau fixe entre le Doggfather et l’actuel président américain. Composé de 8 titres seulement, l’album compte sur des featurings de Chris Brown, OT Genasis, Ha Ha Davis, October London, Designer Flow ou encore Shon Lawon.
P!nk – What About Us
Cinq ans après le succès de The Truth About Love, une tournée mondiale impressionnante et les tubes planétaires Try et Just Give Me a Reason, P!nk est bel et bien de retour avec Beautiful Trauma. Dans son septième album studio, la chanteuses de 38 ans a décidé de montrer les nombreuses facettes de son parcours artistique et de son univers musical. Son amour du rap revient par exemple dans Revenge, avec un featuring d’Eminem. Le folk, qu’elle avait mis en avant dans un précèdent disque avec Dallas Green, est également présent grâce à I’m There.
Flox – A Taste Of Grey
C’est lors d’un voyage à la Réunion que s’est matérialisé le nouvel album de Flox, Taste Of Grey, et ce single du même nom ou la couleur symbolise la mise en danger, l’envie de retrouver le feu ardent de la créativité. Après Homegrown, sorti en 2015, le franco-anglais de 47 ans reste fidèle au reggae roots, mais lui accorde une approche moderne, avec quelques incursions rock, électro ou hip hop, néanmoins sans jamais éteindre la flamme originelle et perdre la pulsation que l’on retrouve dans sa musique. Car, oui, Flox est avant tout le maitre d’œuvre, le producteur de ses sons, nés d’heures d’expérimentations dans son studio.
Juliette Armanet – Manque d’amour
Faire de la musique pour être entendue dans les magasins – « entre la pub pour des pâtes et la promo pour la mozzarella » –, tel était le rêve de Juliette Armanet. Avec des faux airs de Véronique Sanson, l’ancienne journaliste de 33 ans détonne, étonne… Bref, cartonne. Repérée en début d’année par le label Barclay, Juliette sort, le 7 avril, Petite Amie, un premier album mélancoliquement dansant – car l’inverse ne se dit pas.
Little Dragon – Peace Of Mind (feat. Faith Evans)
Certains groupes se complaisent à correspondre à une étiquette bien précise. Ce n’est pas le cas des Français de Little Dragon. Yukimi Nagano, Erik Boden, Fred Walin et Håkan Wirenstrand produisent un mélange de R&B, d’électro, de pop et de dance, en explorant des univers radicalement différents au fur et à mesure de leurs albums. Plus audacieux encore que Rubama Rubberband, leur 5e album studio, Season High est paru au mois d’avril. Un album complet et plus abouti, où s’enchaînent une collection de chansons personnelles orchestrées avec brio, mettant en valeur les diverses influences du groupe en un son post-80’s singulier.
Geule Blansh – Gueule Blanche
Lui, c’est Geule Blansh. Rappeur genevois, il débute avec le groupe 13 Sarkastick, où il écrit ses premières barres. En 2014, il se fait inviter sur le projet Marche Arrière du groupe de Paname, Le Gouffre, avant un puissant featuring, l’année suivante, avec le rappeur français Paco, sur l’album Paco Errant. Enfin repéré par le label helvétique Sans Censure Prod, le chanteur du bout du lac sort son premier album, J’raconte, en novembre 2017.
Avishaï Cohen – Emptiness
Avec 1970, l’Israélien de 47 ans repousse encore plus loin les frontières du jazz. Nul doute que les contempteurs de ce nouveau disque seront légion et ne se priveront pas de rappeler qu’il n’existe qu’un Avishaï Cohen, qu’il est trompettiste et rien d’autre. C’est faux. Car voici Cohen s’assumant comme chanteur à part entière, qui n’en délaisse pas pour autant son instrument fétiche dont il joue (ainsi que du piano). En bref, un 18e album mêlant nombreuses compositions originales, dont les thèmes centraux sont l’amour, heureux – ou pas –, et l’espoir.
Luis Fonsi – Despacito (feat. Daddy Yankee)
Officiellement devenu le clip le plus visionné de l’histoire au mois d’août, Despacito a (presque) réussi à nous souler. À 39 ans, Luis Fonsi, originaire de Puerto Rico, a déjà près de 20 ans de carrière derrière lui, enchaînant les tubes comme Nada es para siempre, Aquí estoy yo ou No me doy por vencido. Désormais, après la sortie de son album 8 en 2014, Luis Fonsi a eu la bonne idée de passer en studio avec Daddy Yankee, la machine à tubes reggaeton. Suivi par plus de 18 millions d’abonnés sur Instagram, depuis 1995, le hitmaker n’a cessé d’enchaîner les succès.
Ed Sheeran – Shape of You
À l’origine, Ed Sheeran a écrit Shape of You en voulant l’offrir à Rihanna, avant de changer d’avis. Et le Britannique de 26 ans a peut-être fait le bon choix ; en septembre, 9 mois après sa sortie dans les bacs, le single est devenu le titre le plus streamé de l’histoire du web, sans y additionner les vues YouTube. Lors de la sortie de Divide (÷), les 16 chansons ont généré 56,7 millions d’écoutes dans le monde en 24 heures seulement. Un record.
Sofiane – Toka
Les textes sont secs et dynamiques comme un boxeur poids super-coq. Les punchlines, virevoltantes. On voit que Sofiane a pratiqué le noble art. Les titres de Bandit saleté, sorti en mai, balancent entre tubes grand public, mélodieux (Mon p’tit loup) et chansons plus sombres (Toka). Mais, ce fut également une année faite d’ennuis judiciaires pour Fianso ; après le tournage du clip Pégase à Aulnays-Sous-Bois et ce celui de Toka, qui a bloqué le tronçon d’une autoroute, le rappeur a encore été placé récemment en garde à vue. Là encore, à cause du tournage d’un clip. Ish ish.
Stupeflip – Stup Virus
Ayant explosé le record européen de financement participatif en récoltant 427’972 euros, pour seulement 40’000 espérés, l’album Stup Virus était l’un des plus attendu de ce début d’année. Record impressionnant pour un groupe aussi inclassable que Stupeflip. Composé de 19 chansons plus orientées hip-hop que sur les anciens albums, ce dernier est mené par Sandrine Cacheton, nouvelle porte parole du groupe, qui est en réalité la voix officielle de Google traduction. Entre délire total et instrumental peaufiné, le Stup Virus bénéficie d’un charme tout particulier.
OrelSan – Basique
Il fut un temps où Orelsan foutait les boules aux féministes. Relaxé en 2016, le rappeur de 35 ans est de retour avec La fête est finie, un nouvel album bien plus soft, alliant introspection, galanterie et désirs de paternité. Et outre ces morceaux en solo et un Gringe absent, Orel’ régale avec des featurings explosifs, comme avec Nekfeu, Stromae ou Maître Gims. Un 14 titres qui signe donc le retour d’un Jimmy Punchline, heureusement non sans son ironie.
Et puis sinon, en plus de retrouver notre playlist complète en tête d’article, dans quelques jours, en 2018, on fêtera les 10 ans de « Parle à main », ou « Alive » (tu sais, la tecktonik). Ô, bonheur. Ô, joie. Belle année tu passeras.
Illustration à la Une : © Slash Média / Le Maille
Le Maille a un site web et un Instagram.
Playlist
Woodstock en 15 lives emblématiques
Il y a 50 ans, du 15 au 18 août 1969, Woodstock transportait 450 000 personnes sur la colline de Bethel, dans l’état de New York. Retour sur l’événement majeur de la culture hippie des années 1960, au travers de quinze lives enregistrés sur le festival.
Que de belles choses vécues sur les terres du vieux Max Yasgur, à la mi-août de l’an 1969. Malgré la boue, les overdoses, deux naissances, quatre fausses couches et de nombreux problèmes techniques et logistiques, l’Histoire retiendra un événement de la contre-culture sans pareil, fait «de flower power, de paix et de combats». «Trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge», promet le festival. En masse, le fruit du baby boom se retrouve pour quatre jours et quatre nuits de débauches collectives.
Au milieu des promesses utopistes des organisateurs de l’événement culturel et contestataire, les concerts joués sur la colline de Bethel, devant 450 000 âmes estimées, procurent, encore aujourd’hui, cinquante ans plus tard, des sentiments de haute volée. Parmi les trente-deux artistes programmés : Joe Cocker, Jimi Hendrix, les Who, Ravi Shankar ou Santana.
Véritable accélérateur de carrière pour ces désormais pontes de l’industrie du disque, Woodstock a notamment offert des prestations improbables faisant, par exemple, se produire Richie Havens en remplacement du groupe Sweetwater, bloqué dans la circulation. Il donnera sept rappels et, après deux heures de concert, alors à court de chansons, le New-Yorkais improvise sur l’air gospel Motherless Child et Freedom deviendra l’un des hymnes du festival.
Quelques heures plus tard, alors enceinte de son fils, Gabriel Harris, Joan Baez, tout comme Ravi Shankar, Creedence Clearwater Revival et Joe Cocker, joue douze titres sous une pluie battante. Le lendemain, les rockeurs de Grateful Dead sont pénalisés par des problèmes techniques. Ils diront par la suite qu’il s’agit du «pire concert qu’ils n’aient jamais donné».
Sur quatre jours de festival, quelque 295 morceaux, dont l’emblématique réinterprétation de l’hymne national américain d’Hendrix ou le Ball and Chain fumant d’une prêtresse de la «soul psychédélique» nommée Janis Joplin, ont été joués devant le demi-million de spectateurs présent. Monument de l’anticapitalisme pacifiste, tant musical que sociétal, Woodstock n’en a pas fini de nous faire frémir.
Tracklist
- Richie Havens – Freedom
- Sweetwater – My Crystal Spider
- Sly and the Family Stone – (I Want To Take You) Higher
- Joan Baez – One Day at a Time
- Bert Sommer – Jennifer
- Tim Hardin – If I Were A Carpenter
- Santana – Soul Sacrifice
- Ravi Shankar – Evening Raga
- Arlo Guthrie – Coming Into Los Angeles
- The Who – My Generation
- Quill – Waitin’ For You
- Janis Joplin – Ball and Chain
- Canned Heat – A Change is Gonna Come
- Joe Cocker – Let’s Go Get Stoned
- Jimi Hendrix – The Star Spangled
Playlist en tête d’article.
Sélection musicale de Malick Touré-Reinhard.
Playlist
La playlist de Slash pour souffler en révisant
Deux fois par an, une fois par semestre, la méprisable période des «exams» a de quoi faire trembler le Dalaï-lama qui est en chaque universitaire. Quitter les rangs pour les bancs, la rédaction de Slash vous propose 60 titres, choisis spécialement pour souffler en révisant. Inspirez. Expirez. Paniquez (?).
Tracklist
- Pink Floyd – Another Brick In The Wall
- Katerine – La banane
- Alicia Keys – If I Ain’t Got You
- Her – Five Minutes
- Eddy de Pretto – Normal
- Jain – So Peaceful
- Protoje – Resist Not Evil
- Stupeflip – The Antidote
- George Benson – Give Me The Night
- Angèle, Roméo Elvis – Tout oublier
- Le Dé – Triple bicéphale
- Jason Derulo, Ivorrie, Forma, Charlie Roe – Colors
- James TW – Say Love
- Sébastien Tellier – La ritournelle
- Hollie Cook – Angel Fire
- Sean Paul, David Guetta, Becky G – Mad Love
- Denny White – Carried Away
- Chantel Jeffries, Offset, Vory – Wait
- King Princess – 1950
- Coldplay – Adventure Of A Lifetime
- Bob Marley & The Wailers – Exodus
- Vanessa Paradis, Benjamin Biolay – Pas besoin de permis
- Chris Isaak – Wicked Game
- The Blaze – Territory
- You Man – Birdcage
- French 79 – Between the Buttons
- Gene Lawrence – Feel Like Making Love
- Petit Biscuit – Palms
- Birdy Nam Nam – Abesses
- Metronomy – The Look
- Serge Gainsbourg – Le poinçonneur des Lilas
- Michael Jackson – Workin’ Day and Night
- Jack White – Corporation
- Eminem – The Real Slim Shady
- Men At Work – Down Under
- John Lennon – Working Class Hero (version 2010)
- Britney Spears – Work B**ch
- Doc Gyneco – Ça va aller
- Mick Jagger – Let’s Work
- Jean Dujardin et L’Orchestre Oriental – Bambino
- Tshegue – Survivor
- Lomepal – 70
- Téléphone – Argent trop cher
- Danitsa – Captain
- Electric Guest, Devil Di Dakta – Oh Devil
- Michel Sardou – En chantant
- Joséphine Baker – Sympathique (Je ne veux pas travailler)
- Henri Salvador – Le travail c’est la santé
- The Beatles – A Hard Day’s Night
- La Chanson du Dimanche – Comme un lundi
- Charles Aznavour – Je m’voyais déjà
- Booba, Trade Union, Rudy – Au bout des rêves
- Motivés – Motivés, le chant des partisans
- Mister V – Demain
- Zebda – Je crois que ça va pas être possible
- Gilbert Bécaud – Et maintenant
- Black M – Mme Pavoshko
- Serge Reggiani – Le prof
- Jacques Brel – Rosa
Playlist en tête d’article.