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À l’écoute : “Diamant Rouge”, le nouveau son ensorcelant des rappeurs d’Indigø Cøncept

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    Ils sont de retour… Après la sortie de leurs trois clips Diamant Bleu, Diamant Vert et Diamant Noir, le groupe rap suisse Indigø Cøncept (composé de Mr. Dazar et Mr. Gabor) envoie ce 22 octobre un nouveau son intitulé « Diamant Rouge ». Et autant dire que le son comme la réalisation transpercent les écrans.

    Hip-hop, électro, deep house, variété française, tels sont les univers dans lesquels les Lausannois puisent leur inspiration. Avec un texte gravitant autour de la complexité des relations humaines, du couple plus précisément, le réalisateur du clip, Stéphane Kharraji, a proprement donné vie à cette histoire sur les écrans, avec la participation de Jeremy Sciboz et Melissa Zanetti.

    Indigø Cøncept s’est imposé sur une instru’ électro/pop contagieuse, un vrai délire. Pas si surprenant, on retrouve à la production Viktor Koston, beatmaker vaudois de 25 ans tout droit venu de Renens. Et précisons-le, il ne s’agit pas d’un novice. Il exerce son métier depuis plus de dix ans et collabore avec de nombreux artistes tels que Fianso, French Montana, L’Algérino, Soprano, Dadju et bien d’autres.

    Le clip, sorti lundi, a déjà été visionné plus de 9’000 fois sur YouTube. Bref, la scène suisse est florissante et regorge de talents en tous genres. La rédaction Slash a posé quelques questions au groupe afin d’en apprendre un peu plus…

    Slash Média : Si vous deviez décrire Diamant Rouge en quelques mots auprès des lecteurs, qu’est-ce que cela donnerait ?

    Indigo Concept : Le titre « Diamant Rouge » aborde le thème d’un amour déchu. Dans le clip, on peut voir le déchirement d’un couple dans un ascenseur, celui-ci métaphorisant la « relation amoureuse », avec ses hauts, ses bas. A la fin du clip, la relation est en stand by, l’ascenseur est bloqué et le couple se retrouve dans une certaine inaction pour enfin être libérer de celui-ci et repartir chacun de leur côté. On a tenter d’aborder l’amour en fin de relation, destructeur, au moment où les choses se dégradent et que chacun retourne à sa vie.

    Avez-vous eu un moment ou un souvenir marquant lors de la réalisation de ce projet ?

    De la conception du morceau à Paris jusqu’à la construction de l’ascenseur de nos mains pour réaliser le clip. Ce projet est original et un souvenir marquant en soit!

    Un mot à dire sur l’équipe avec laquelle vous travaillez (réalisateur, producteur…) ?

    Pour la production musicale, nous avons travaillé avec Koston, avec qui nous travaillons régulièrement. Et pour le clip, nous avons écris le scénario puis nous avons fait appel à Stéphane Kharraji pour la réalisation.

    De futurs projets dont vous pouvez parler et nous donner un avant-goût ?

    Nous sommes avant tout un groupe de musique, donc nous allons être plus présent en musique que l’année précédente où nous étions concentré sur les films que nous avons produits et réalisés avec notre association. Nous ouvrons bientôt, après des mois de construction, notre propre studio d’enregistrement pour pouvoir affiner notre univers musical. Beaucoup de morceaux sont prêts, beaucoup de maquettes en création.

    Que pensez-vous de la scène musicale suisse actuelle ?

    La scène musicale suisse fait plaisir à voir et on a vraiment l’impression qu’il y a quelque chose à faire, que c’est possible. Il y a beaucoup de très bons artistes en suisse romande qui méritent un publique et de pouvoir prétendre à une carrière. Ces dernières années, nous avons l’impression que le publique Suisse se tourne vers leurs artistes et s’intéressent à ce qu’il se passe chez eux et sont presque fiers de les promouvoir et de les soutenir. Ce qui est un grand pas !

    Et finalement, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

    De l’inspiration, de bons morceaux, des concerts et du soutien (publique, médias, …) pour pouvoir propager notre musique, la faire découvrir et pourquoi pas peut être un jour de pouvoir en vivre pendant un certain temps.

     

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    Repérages

    À voir : “Angry”, le clip dystopique de Yael Miller

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    Capture : YouTube / Yael Miller
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    Après une belle aventure à la tête du groupe Orioxy, la chanteuse Yael Miller ouvre une nouvelle page avec son premier album «00-08» sur lequel figure le titre Angry, dont le clip, réalisé par la vaudoise Mei Fa Tan, sort aujourd’hui.

    Dans un monde proche du nôtre, on déballe en laboratoire une jeune fille, sous les traits de la comédienne sino-brésilienne Isabela de Moraes Evangelista, pour en faire le visage de diverses marques. Manipulée, façonnée selon les désirs du marketing, elle est usée jusqu’à l’épuisement, puis disposée et remplacée, dans une boucle sans fin et sans issue.

    À l’aide d’une réalisation épurée et directe, Mei Fa Tan, récompensée aux Journées de Soleure pour ses précédents travaux, nous plonge dans cet univers étrange mais pourtant familier.

    Le titre aborde les émotions qui peuvent prendre le dessus sur la vie, ces voix qui nous hantent et nous paralysent. Il parle aussi de l’acceptation de vivre avec notre sensibilité et de comment la transcender.

    La collaboration artistique et humaine entre Yael Miller et Mei Fa Tan questionne, ainsi notre rapport à la consommation et au corps des femmes.

    «00-08» est à retrouver sur toutes les plateformes de téléchargement légal – yaelmillermusic.com

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    Artistes

    5 groupes suisses à découvrir ou redécouvrir

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    De g. à d. : Petit Navire, La Gale et Submaryne – Droits réservés
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    Le milieu musical suisse regorge de talents. Pour bien commencer cette année 2019, Slash vous fait découvrir ou redécouvrir cinq groupes ou artistes à écouter absolument. Un mélange de styles, du nouveau et du connu : un joli melting-pot rien que pour vos oreilles.

    Giant Papaya

    Le groupe lausannois Giant Papaya est formé par deux rappeurs ayant déjà travaillé individuellement (Big Friendly Giant et Grand Papa Tra). En anglais, ils balancent leur flow avec une petite touche groovy. Leur premier album en duo, «Juice», promet beaucoup !


    Giant Papaya sera en concert le 19 janvier 2019 au «Week-end Rap & Trap III» du Nouveau Monde de Fribourg.

    Petit Navire

    Leur premier EP «Bali» a tout de même été signé sous le label de l’artiste belge Lost Frequencies, Found Frequencies. Le duo Petit Navire, composé de Gaston et Adam, se définit comme lausannois, ville de leur rencontre. Actuellement, les deux jeunes finissent une collaboration avec le producteur barcelonais Yall.

    Submaryne

    Rien qu’en écoutant le titre «Bali», on a l’impression de se retrouver sur une plage, en été, un cocktail à la main. Les sonorités estivales sont encore sublimées par la sublime voix de Submaryne, jeune chanteuse lausannoise. L’artiste a sorti en 2018 son premier album « Encore », dans lequel plusieurs reprises vous feront revisiter des classiques comme « Hit Sale » de Therapie Taxi ou « Junebug » de Robert Francis.

    La Gale

    Karine Guignard, alias La Gale, produit un rap engagé. La Lausannoise ose mélanger quelques sonorités rock ou orientales. Elle distille ses punchlines avec une aisance déconcertante.

    Director

    Le groupe fribourgeois continue son ascension dans le monde du rock suisse. Formé par cinq potes (Hugo, Luca, Raphaël, Mattia et Blaise), Director jouera notamment aux Hivernales de Nyon et compte bien faire bouger le public avec son indie rock déroutant.


    Director sera en concert le 9 février 2019 au Ned Club de Montreux, puis Le 28 février 2019 au festival Les Hivernales de Nyon.

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