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La Playlist “Présidentielle 2017”
On connait les 2 rigolos qui s’enverront des gentillesses et politesses jusqu’au 7 mai, dans la soirée : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. À terme, l’un d’eux s’installera à la Présidence, pour la « faire bander la France », dixit Sardou. Le Viagra sera sans doute de rigueur, pendant 5 ans, mais il n’empêche que cette Présidentielle 2017 nous a apporté son lot de (bonnes) surprises. Et ce n’est pas fini…
Puisque tout ça nous fait bien marrer, on a décidé de revenir sur certains de ces « événements » de campagnes, en musique. Toute ressemblance avec un nom de produit, d’organisation ou de personne existant ou ayant existé serait purement intentionnelle. À noter également que les candidats ont été listés aléatoirement et non par ordre de préférences.
Jean-François Copé
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Certainement l’un des premiers flops de ces élections – et ils se sont enchaînés pour le candidat en question. 24 octobre 2016, invité d’Europe 1, Jean-François Copé, candidat de la primaire de la droite et du centre, a été piégé par une question posée par un auditeur sur Facebook, reprise par Thomas Sotto. « Combien coûte un pain au chocolat ? », lui a-t-il été demandé. « Je pense que ça doit être aux alentours de 10 ou 15 centimes d’euro », répond l’ex-ministre du Budget. Un euro, en vrai ? Et, puisque le Républicain maîtrise les petits chiffres, c’est avec 0.3 % des suffrages qu’il perd l’élection primaire, dès le 1er tour.
Penelope et François Fillon
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Penelope n’a jamais prétendu vouloir rejoindre l’Élysée. Et pourtant, l’employée la plus populaire du monde s’est retrouvée presque bien plus médiatisée que son ex-candidat de mari (ou patron), François Fillon. Le
Nicolas Sarkozy
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On a franchement hésité entre cette version et celle de Max Raabe. Britney l’a emporté, contrairement à Nicolas Sarkozy. Mais, visiblement, une chose réunit ces 2 personnes : le ridicule qui, apparemment, n’est toujours pas fatal. Il l’a encore fait, oui. Après une candidature ratée à sa propre réélection en 2012, Sarkozy avait pourtant promis de « quitter définitivement la vie politique ». Chassez le naturel, il revient au galop ; « Naboléon » n’a pas résisté à rappliquer pour 2017. Toujours pas. Il perd au 1er tour de la primaire de la droite et du centre, avec seulement 886 137 votants. Oops !
François Hollande
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Faire du François Hollande, c’est savoir créer le non-événement, tout en souhaitant placer en amont (n’y voyez aucun jeu de mots) un faux suspens. C’est donc le 1er décembre que « Flamby » annonce qu’il ne se représentera pas pour un second mandat présidentiel. Si cela est, certes, une première dans l’histoire de la Cinquième République, avec une cote de popularité au plus bas pendant la quasi-totalité de son quinquennat, cette décision n’était pas une réelle surprise. Les valises sont donc pratiquement prêtes, les ministres mouchoirs blancs en mains, Philae glapit de tristesse… Il part.
Bruno Le Maire
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Vous ne vous souvenez certainement plus de ce « vieux beau », et pourtant, il était tout de même là… au début. Comme son copain Jean-François Copé, Bruno Le Maire perd l’élection primaire de la droite et du centre, dès le 1er tour. Certainement un poil fat, il est donc vite oublié. Tellement vite oublié que peu de gens savent que le Diplomate a rejoint, ensuite, l’équipe de campagne de François Fillon. Pour finalement s’en retirer début mars… Mais ça, il ne faut pas le dire ; c’est pas corpo’, c’est pas beau.
Philippe Poutou
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Poutou. Philippe Poutou, évidemment, a horreur de la petite bourgeoisie. Peut-être, mais ça n’aura pas suffi à le faire passer. Mais bon, puisqu’il était possible de l’affirmer depuis novembre dernier (date de son entrée en campagne), on a préféré fantasmer sur son côté non conventionnel, ses tenues lors des débats, sa diction qui nous rappelle cette voix off qui débite toutes les CGV à la fin des spots radio, sa spontanéité… Bref, un Poutou désabusé malgré tout, auquel pratiquement personne ne croit depuis 2012. Un câlin, Philippe ?
Emmanuel Macron
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Brigitte (la compagne de Macron) nous a suppliés d’utiliser cette chanson. Et on se refuse à contrarier la potentielle prochaine Première dame. C’est vrai que c’est « dur dur », à 39 ans et sans programme, d’être au deuxième tour de la Présidentielle. On relèvera, aussi, une campagne sans trop d’encombres – pour l’instant. Les nanas sont folles de lui, sa femme le soutient indéniablement… Tout semble bien se passer pour « Manu’ », face à Marine Le Pen. Elle qui a, peut-être, les booouuules !
Nathalie Arthaud
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On l’avait presque oubliée ; Nathalie Arthaud, la seule candidate à avoir conservé son activité professionnelle en même temps que sa campagne. L’enseignante en économie et gestion soutient, depuis 2007, la « Lutte ouvrière ». Loin de vouloir entrer à l’Élysée, elle souhaitait surtout renverser le système capitaliste et espérait « un monde moins divisé en classes sociales ». Travailler, c’est trop dur, mais bon, il faudra peut-être s’y remettre… et un peu plus que 2 matinées par semaine ?
Benoît Hamon
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Benoît Hamon, c’est un petit peu comme la femme de Columbo : on en entend parler, mais personne n’y croit vraiment. Oublié, délaissé, lâché… Tout l’monde s’en fout. Manuel Valls avait promis de le soutenir, Manuel Valls a failli. François Hollande n’avait rien dit, François n’a rien fait. Abandonné par son propre parti, il n’a pas réussi. Étonnant…
Jean-Luc Mélenchon
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C’est dommage, le quinoa était prêt, sur le buffet. Le candidat de La France insoumise – celui dont l’orthographe patronymique et le self-control sont les moins sûrs de France – a échoué. À coups d’environ 50 tweets par jour, Mélenchon n’a, pourtant, cessé de prêcher pour sa paroisse, en promettant « laïcité, inclusion et respect ». On peut, peut-être, retenter en 2022, mais il va falloir, peut-être, faire un effort sur les costumes. Fillon est à dispo’, maintenant.
Marine Le Pen
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Tout ça, sans papa ? 15 ans, plus tard. Pourtant, celui-ci trouve Marine Le Pen « beaucoup moins clivante » que lui, en 2002. Ah oui ! On l’oublie parfois, mais papa a été fermement mis dehors. Mis dehors du Front National. Quelle atroce affaire de famille ! Si personne ne sait quoi faire face à ce différend, une chose est sûre : en plus de ses nombreuses affaires judiciaires, Marine Le Pen aura un deuxième tour à gérer, face à Emmanuel Macron. « Douce France », aurait ajouté Charles Trenet. On s’en désolidarise.
Jean Lassalle
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OK, c’est vrai, cette chanson aurait pu coller à la majorité des individus cités dans cette Playlist, mais Jean Lassalle est un personnage intrigant. Il semble découvrir la médiatisation, la télévision, la radio, Internet… Et pourtant, le député des Pyrénées-Atlantiques avait « la certitude » qu’il serait le prochain Président. Pas cette fois. Peut-être en ayant Snapchat…
Nicolas Dupont-Aignan
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Calimero, son deuxième prénom à Nicolas Dupont-Aignan. Le pauvre Nicolas a toujours été très frustré de faire partir des « petits candidats ». Pour kiffer quand même, pour jubiler, telle La Reine d’Angleterre, il n’a pas hésité à n’en faire qu’à sa tête, en tentant constamment de créer le buzz. Le 18 mars 2017, alors en pleine interview, vexé de ne pas être invité au Grand Débat, organisé par TF1, il décide de quitter le plateau du Journal de 20 Heures. Deux jours plus tard, le 20 mars, il s’invite sur le plateau de Touche pas à mon poste ! (premier talk de France), dans le seul but de dégommer ses (gentils) camarades. Rassrah de Rassrah.
Et pour tous les autres
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Et pour tous les autres, les plus « discrets », même 40 ans plus tard, il reste le fameux « Poulailler’s Song ». Écrite en 1977, d’abord pour se moquer, entre autres, de Valéry Giscard d’Estaing, alors Président de la République, qui se qualifiait de « libéral avancé », la chanson reste toujours dans le vrai. Alain Souchon reprend, d’ailleurs, en fin de chanson, cette qualification, en imitant le 20e Président de la République. Au revoir.
Playlist
Woodstock en 15 lives emblématiques
Il y a 50 ans, du 15 au 18 août 1969, Woodstock transportait 450 000 personnes sur la colline de Bethel, dans l’état de New York. Retour sur l’événement majeur de la culture hippie des années 1960, au travers de quinze lives enregistrés sur le festival.
Que de belles choses vécues sur les terres du vieux Max Yasgur, à la mi-août de l’an 1969. Malgré la boue, les overdoses, deux naissances, quatre fausses couches et de nombreux problèmes techniques et logistiques, l’Histoire retiendra un événement de la contre-culture sans pareil, fait «de flower power, de paix et de combats». «Trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge», promet le festival. En masse, le fruit du baby boom se retrouve pour quatre jours et quatre nuits de débauches collectives.
Au milieu des promesses utopistes des organisateurs de l’événement culturel et contestataire, les concerts joués sur la colline de Bethel, devant 450 000 âmes estimées, procurent, encore aujourd’hui, cinquante ans plus tard, des sentiments de haute volée. Parmi les trente-deux artistes programmés : Joe Cocker, Jimi Hendrix, les Who, Ravi Shankar ou Santana.
Véritable accélérateur de carrière pour ces désormais pontes de l’industrie du disque, Woodstock a notamment offert des prestations improbables faisant, par exemple, se produire Richie Havens en remplacement du groupe Sweetwater, bloqué dans la circulation. Il donnera sept rappels et, après deux heures de concert, alors à court de chansons, le New-Yorkais improvise sur l’air gospel Motherless Child et Freedom deviendra l’un des hymnes du festival.
Quelques heures plus tard, alors enceinte de son fils, Gabriel Harris, Joan Baez, tout comme Ravi Shankar, Creedence Clearwater Revival et Joe Cocker, joue douze titres sous une pluie battante. Le lendemain, les rockeurs de Grateful Dead sont pénalisés par des problèmes techniques. Ils diront par la suite qu’il s’agit du «pire concert qu’ils n’aient jamais donné».
Sur quatre jours de festival, quelque 295 morceaux, dont l’emblématique réinterprétation de l’hymne national américain d’Hendrix ou le Ball and Chain fumant d’une prêtresse de la «soul psychédélique» nommée Janis Joplin, ont été joués devant le demi-million de spectateurs présent. Monument de l’anticapitalisme pacifiste, tant musical que sociétal, Woodstock n’en a pas fini de nous faire frémir.
Tracklist
- Richie Havens – Freedom
- Sweetwater – My Crystal Spider
- Sly and the Family Stone – (I Want To Take You) Higher
- Joan Baez – One Day at a Time
- Bert Sommer – Jennifer
- Tim Hardin – If I Were A Carpenter
- Santana – Soul Sacrifice
- Ravi Shankar – Evening Raga
- Arlo Guthrie – Coming Into Los Angeles
- The Who – My Generation
- Quill – Waitin’ For You
- Janis Joplin – Ball and Chain
- Canned Heat – A Change is Gonna Come
- Joe Cocker – Let’s Go Get Stoned
- Jimi Hendrix – The Star Spangled
Playlist en tête d’article.
Sélection musicale de Malick Touré-Reinhard.
Playlist
La playlist de Slash pour souffler en révisant
Deux fois par an, une fois par semestre, la méprisable période des «exams» a de quoi faire trembler le Dalaï-lama qui est en chaque universitaire. Quitter les rangs pour les bancs, la rédaction de Slash vous propose 60 titres, choisis spécialement pour souffler en révisant. Inspirez. Expirez. Paniquez (?).
Tracklist
- Pink Floyd – Another Brick In The Wall
- Katerine – La banane
- Alicia Keys – If I Ain’t Got You
- Her – Five Minutes
- Eddy de Pretto – Normal
- Jain – So Peaceful
- Protoje – Resist Not Evil
- Stupeflip – The Antidote
- George Benson – Give Me The Night
- Angèle, Roméo Elvis – Tout oublier
- Le Dé – Triple bicéphale
- Jason Derulo, Ivorrie, Forma, Charlie Roe – Colors
- James TW – Say Love
- Sébastien Tellier – La ritournelle
- Hollie Cook – Angel Fire
- Sean Paul, David Guetta, Becky G – Mad Love
- Denny White – Carried Away
- Chantel Jeffries, Offset, Vory – Wait
- King Princess – 1950
- Coldplay – Adventure Of A Lifetime
- Bob Marley & The Wailers – Exodus
- Vanessa Paradis, Benjamin Biolay – Pas besoin de permis
- Chris Isaak – Wicked Game
- The Blaze – Territory
- You Man – Birdcage
- French 79 – Between the Buttons
- Gene Lawrence – Feel Like Making Love
- Petit Biscuit – Palms
- Birdy Nam Nam – Abesses
- Metronomy – The Look
- Serge Gainsbourg – Le poinçonneur des Lilas
- Michael Jackson – Workin’ Day and Night
- Jack White – Corporation
- Eminem – The Real Slim Shady
- Men At Work – Down Under
- John Lennon – Working Class Hero (version 2010)
- Britney Spears – Work B**ch
- Doc Gyneco – Ça va aller
- Mick Jagger – Let’s Work
- Jean Dujardin et L’Orchestre Oriental – Bambino
- Tshegue – Survivor
- Lomepal – 70
- Téléphone – Argent trop cher
- Danitsa – Captain
- Electric Guest, Devil Di Dakta – Oh Devil
- Michel Sardou – En chantant
- Joséphine Baker – Sympathique (Je ne veux pas travailler)
- Henri Salvador – Le travail c’est la santé
- The Beatles – A Hard Day’s Night
- La Chanson du Dimanche – Comme un lundi
- Charles Aznavour – Je m’voyais déjà
- Booba, Trade Union, Rudy – Au bout des rêves
- Motivés – Motivés, le chant des partisans
- Mister V – Demain
- Zebda – Je crois que ça va pas être possible
- Gilbert Bécaud – Et maintenant
- Black M – Mme Pavoshko
- Serge Reggiani – Le prof
- Jacques Brel – Rosa
Playlist en tête d’article.