Lifestyle
Trois jeunes lancent « Balkia », leur marque de spiritueux
Trois étudiants, âgés d’une vingtaine d’années, ont décidé de créer leur marque d’alcool et de conquérir le marché lausannois. Retour sur une idée assez folle, qui a vu le jour un soir d’ivresse.
Tout commence lors d’une soirée bien arrosée juste avant l’été 2015 dans un bar lausannois. Deux étudiants en HEC – Boris, qui travaille aussi dans l’audiovisuel, et Philip, qui a créé sa propre marque de bière, font un constat : le marché des spiritueux n’est pas très diversifié. Beaucoup de marques existent, mais seuls six alcools forts sont consommés régulièrement : la Tequila, la Vodka, le Whisky, le Rhum, le Gin et le Jäggermeister. Si pour le commun des mortels, ce panel peut sembler suffisant, il est, en revanche, un peu minimaliste pour les fêtards invétérés – dont je fais partie – qui écument les bars et clubs lausannois depuis des années.
Malheureusement (ou heureusement ?), les paroles de nuit voient rarement le jour. Les deux potes vont attendre quelques mois avant de réaliser que leur idée est loin d’être stupide. Reste à choisir le produit ; comme Boris est à moitié serbe, les deux étudiants vont décider d’importer de la Rakija – alcool traditionnel des Balkans. De plus, impossible d’en trouver dans les bars suisses. Bingo.
Pour maximiser leurs chances de réussite, le duo intègre au projet un de ses potes, Lucas, qui suit des études de psychologie à l’Université de Lausanne et bosse comme Event Promoter au Mad Club (Lausanne) ainsi que dans l’achat et la vente de streetwear. Forte de son union, la nouvelle entreprise, baptisée Balkia, commande ses premières bouteilles en mars 2016.
Une fois le stock livré, l’assemblage se fait à domicile : coller les étiquettes estampillées de leur logo, remplir les bouteilles du précieux liquide… Chaque étape est entièrement « home made » – y comprit la dégustation. Et la recette marche : « Pour l’instant, ce qu’on considère comme une réussite, c’est d’avoir vendu toutes les bouteilles de notre première importation en moins de deux mois (un peu moins de cent bouteilles, ndlr.), affirme la jeune boite. On ne pensait honnêtement pas les vendre si vite. On est plutôt fier d’avoir réussi à créer notre marque de manière officielle et d’avoir commencé à vendre notre produit. Parce qu’au niveau de la loi, étant donné que notre produit est une denrée alimentaire, et qu’en plus il s’agit d’ alcool fort, on n’a pas été sur le terrain le plus facile », poursuivent les fondateurs.
Terrain pas facile, certes, mais lucratif ; les affaires marchent tellement bien pour la marque de spiritueux que l’entreprise est même un peu victime de son succès. « Notre démarrage a été une grosse surprise, car beaucoup de nos amis ont acheté nos bouteilles, raconte le trio. Ils en ont commandé en telle quantité qu’on avait plus assez de stocks pour aller rencontrer les bars et autres entreprises pour tester auprès d’eux si notre produit correspondait à leurs attentes ou envies. »
Mais que les consommateurs se rassurent : les stocks sont à nouveau remplis, malgré quelques problèmes rencontrés par la boite avant la rentrée universitaire : « On a dû chercher un nouveau fournisseur durant tout l’été, car on ne s’entendait pas avec le premier. On a eu pas mal de boulot, mais, finalement, on a su trouver, pour le même prix, un produit d’une qualité supérieure, assurent les entrepreneurs. On va maintenant essayer de mettre notre bouteille dans tous les bons coins de Lausanne. »
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À terme, Balkia a une ambition : « Devenir le Jack Daniel’s de la Rakija. » Et pour y parvenir, l’entreprise doit emprunter un chemin parsemé d’embuches : « Beaucoup de défis nous attendent et, en toute franchise, on n’a aucune idée de comment atteindre notre but. On avance en suivant notre instinct et l’on ne sait jamais si la décision qu’on prend sera celle qui va nous propulser ou celle qui nous arrêtera net, confient les trois potes. On veut pérenniser notre affaire, et l’on va y arriver. On doit juste trouver la manière la plus rapide de nous développer. On y croit. » Et, personnellement, j’y crois aussi.
Balkia a un site web et un Facebook.
Actu
Yadlo, le festival qui mouille la chemise
Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.
Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.
Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.
«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»
Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.
Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».
Activités pour toutes et tous
Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.
«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.
Après l’effort, le réconfort
Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.
Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».
La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.
Lifestyle
Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo
La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.
Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.
Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.
Musiques gustatives
C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.
Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.
Nuits magiques
La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».
Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».
Vinyles industriels
Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.
Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.
Ciné-vélo
Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.
Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.
La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.