Lifestyle
Se jeter à l’eau, le temps d’un hiver
Alors que, pour la majorité d’entre nous, baignade rime avec soleil et chaleur, de plus en plus d’amateurs de natation en eau froide choisissent d’allier la détente au dépassement de soi, en profitant des températures hivernales pour aller piquer une tête dans le lac le plus proche.
Il n’a jamais été aussi difficile de se jeter à l’eau que le dimanche 16 décembre dernier à Genève, où deux mille deux cents givrés, ont profité de s’habiller d’un seau d’eau glacée, avant de se jeter corps et âme dans une traversée allant de 120 à 500 mètres, avec une eau qui affichait sept degrés au compteur.
Paré d’un déguisement décalé ou d’un maillot de bain classique, c’est dans une atmosphère festive et une ambiance bonne enfant qu’a eu lieu la 80e édition de la traditionnelle Coupe de Noël, un événement qui ne cesse de gagner du terrain au fil des ans, allant cette année jusqu’à rafler la distinction de la manifestation de l’année, décernée par la Ville de Genève.
Mais alors, qu’est-ce qui peut bien motiver un humain normalement constitué à vouloir patauger dans un lac en plein mois de décembre, quand attendre un bus en retard ou encore tapoter sur son téléphone le temps d’un trajet à pied, relève déjà du défi ? À cette interrogation légitime, les éléments de réponses sont aussi nombreux que variés.
Amusant et relaxant
En effet, la natation en eau froide possède une multitude de vertus, mais, quand on interroge les nageurs sur ce qui leur plaît le plus dans la pratique de cette discipline, c’est souvent la sensation de relaxation physique post-baignade qui revient. «Un sentiment de détente et de bien-être physique difficile à décrire, une fois que je me repose chez moi après l’effort, c’est un peu comme si j’étais allongé sur un petit nuage. Je me sens léger et relaxé», confie l’un de ces fameux givrés, en profitant de son thé chaud après avoir franchi la ligne d’arrivée.
Un effet qui, si l’on en croit les médecins responsables de l’événement, s’explique dans un premier temps par le resserrement des veines qui conduit le sang des bras et des jambes à affluer vers les organes internes. Puis dans un second temps, c’est la décontraction de ce phénomène qui se produit lors de la phase de récupération qui procure ce ressenti.
Hormis les sensations physiques appréciables qu’occasionnent les baignades hivernales, leurs effets sont également salutaires sur le métabolisme. «Les mains, les pieds et les muqueuses sont mieux irrigués et le système immunitaire est stimulé. Avec le temps, on résiste ainsi mieux aux infections», explique Christoph Dehnert, spécialiste en médecine interne générale et en cardiologie au Medbase Sports Medical Center de Zurich.
D’un point de vue mental, nager en eau froide peut également vous aider à vous apaiser et à gagner en sérénité. Le froid rendra la respiration plus compliquée, ce qui vous obligera à optimiser le peu d’oxygène que vous absorbez. Il s’agit là d’une bonne technique pour mieux gérer ensuite les situations stressantes.
Que ce soit pour le moral, le bien-être physique, la santé, ou simplement la convivialité de la discipline, on comprend déjà mieux pourquoi certains troquent la doudoune pour le maillot de bain le temps d’un hiver.
Il est cependant bon de rappeler que même si cette pratique est accessible pour la plupart des personnes ne souffrant pas de maladies cardio-vasculaires, elle demande néanmoins un entrainement progressif et dans le temps, afin d’en profiter en toute sécurité.
La 80+1e édition de la Coupe de Noël se déroulera le dimanche 15 décembre 2019, à Genève – www.gn1885.ch.
Actu
Yadlo, le festival qui mouille la chemise
Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.
Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.
Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.
«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»
Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.
Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».
Activités pour toutes et tous
Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.
«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.
Après l’effort, le réconfort
Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.
Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».
La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.
Lifestyle
Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo
La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.
Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.
Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.
Musiques gustatives
C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.
Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.
Nuits magiques
La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».
Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».
Vinyles industriels
Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.
Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.
Ciné-vélo
Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.
Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.
La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.