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Noémie von Meiss : étudiante, mannequin et influencer

Capture : Instagram – Vonmeiss

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Enfoncée dans le canapé confortable d’un café de la gare de Lausanne, j’attends Noémie von Meiss, la blogueuse Vaudoise, aux 28’000 abonnés. Quand elle entre, impossible de la rater. Une grande brune toute fine, au port de tête altier et aux yeux bleus perçants, qui tranchent avec le sourire franc qu’elle affiche lorsqu’elle m’aperçoit.

Son caramel macchiato en mains, elle me raconte son aventure, comme à une bonne copine. Tout a commencé, il y a quatre ans, alors qu’elle débutait sur Instagram : « J’avais tout le temps des copines qui me disaient : “Ah, mais ça vient d’où ce que tu portes ?”, et du coup je me suis dit que j’allais commencer ». Puis les re-posts ont commencé, la visibilité a enflé, les abonnés ont augmenté : un succès soudain qui a mené la jeune femme à continuer à partager ses astuces, via un blog. « Vu que ça fonctionnait bien, je me suis dit : “Autant en profiter” ».

 

Une publication partagée par Noémie von Meiss (@vonmeiss) le

Noémie explique aimer les différents aspects de son travail : la créativité et le côté social. Elle prend toutes ses photos seule, même si elle admet, le sourire aux lèvres, que son copain l’aide de temps en temps. Elle est influencée par les magazines, les défilés, l’application Pinterest et d’autres blogueuses, principalement régionales : « Elles ont plein de styles différents, dont je peux m’inspirer ». Mais l’aspect humain entre aussi en jeu : « C’est une plateforme [Instagram, ndlr.], pour moi, qui doit inspirer de la joie ». La jeune femme aime partager ses coups de cœur et échanger avec ses abonnés : le positif doit rester au centre de sa démarche.

Ses publications sur son blog vont dans le même sens : sans contrainte, selon son état d’esprit. « Je ne sais pas vraiment sur quoi je vais écrire. Ça dépend de mon humeur, de mon envie ». Elle insiste sur le fait que, malgré ses collaborations à l’internationale, le régional lui tient énormément à cœur : « Je suis suisse. Je suis née en Suisse. Et je pense que c’est bien de mettre en avant ce que l’on fait ».

Pour l’instant, Noémie ne vit pas de son blog, mais de sa carrière de mannequin et de son job d’enseignante. Repérée par la photographe lausannoise Émilie Gemma, elle a commencé par poser pour le magazine Femina, avant de signer des contrats avec d’autres professionnels de la mode. Quand elle ne checke pas son feed Instagram – ou ne court pas à un shooting –, la blogueuse étudie à la Haute École Pédagogique, à Lausanne. Elle est en troisième année. Un emploi du temps chargé, qui demande de la programmation : « Il faut planifier et anticiper ». Elle dédie une matinée par semaine à ses photos (séances, retouches…), qu’elle postera au fur et à mesure sur ses réseaux sociaux, en alternance avec des clichés plus spontanés.

Je pense que les gens sont parfaitement au courant de ce qu’on utilise comme programmes pour modifier nos photos.

Mais, les réseaux sociaux ont aussi leur côté sombre ; on les dit peuplés de haters. Noémie a sa solution : « Je limite les commentaires négatifs, sauf s’ils sont constructifs », avant d’ajouter que les personnes avec qui elle communique, virtuellement ou pas, sont, pour la grande majorité, très bienveillants. Elle complète : « La question de la superficialité ne m’inspire pas, parce que je trouve qu’elle dénature le métier d’influencer, à mon humble avis ». Pour la jeune femme, une blogueuse est censée partager ce qu’elle aime et ce qu’elle porte, simplement. Bien sûr, certaines photos sont retouchées, tout comme une publicité ou un magazine et elle ne s’en cache pas, ses utilisateurs en sont conscients : « Je pense que les gens sont parfaitement au courant de ce qu’on utilise comme programmes pour modifier nos photos ». Elle nuance : « Après c’est au photographe et à la blogueuse de jouer avec l’image et de savoir jusqu’où ils veulent aller ». Et son image sur les réseaux sociaux n’empêche en aucun cas à Noémie de rester naturelle : « Je sors tous les dimanches démaquillées, pour aller chercher du pain ».

 

Une publication partagée par Noémie von Meiss (@vonmeiss) le

Dans dix ans, elle se voit enseignante, même si elle songe à vivre de sa passion : « Mais c’est un peu un rêve que je laisse dans un coin de ma tête, nuance-t-elle ». Consciente du côté éphémère et changeant des réseaux sociaux, elle s’en amuse : « Tu dois t’investir, c’est un challenge quotidien. Je ne vois pas l’avenir comme quelque chose de mort ». Rendez-vous donc dans dix ans.

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Yadlo, le festival qui mouille la chemise

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© Droits réservés / Yadlo 2018
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Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.

Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.

Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.

«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»

Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.

Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».

Activités pour toutes et tous

Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.

«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.

L’édition 2018 du Yadlo a mobilisé quelque 140 bénévoles. – © DR / Yadlo 2018

Après l’effort, le réconfort

Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.

Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».


La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.

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Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo

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© Pauline Stauffer
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La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.

Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.

Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.

Musiques gustatives

C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.

Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.

Nuits magiques

La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».

Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».

Vinyles industriels

Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.

Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.

Ciné-vélo

Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.

Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.


La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.

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