Lifestyle
Faire la “Boulette.” : créneaux de 3 jeunes lausannois
Alvaro Baptista, Antoine Pieri et Manuel Ammann ont à peine plus que la vingtaine et un rêve commun : démontrer, via leur activité, que manger sain et local, à des prix abordables, n’est pas une utopie. Tous trois sont issus de formations supérieures dans les domaines de l’économie et de la gestion d’entreprise, à mille lieux des fourneaux et du tablier de cuisine, donc. Du moins en apparence.
Ces trois potes qui parlent de monter leur boite depuis les bancs du gymnase, se sont tournés vers la gastronomie pour assouvir leur désir entrepreneurial. En partenariat avec une multitude de producteurs locaux et axés sur le bio, le trio a lancé son concept fin de l’été 2016 et a pour but ultime de changer la vision peu ragoutante de la restauration rapide. Pour y parvenir, ils proposent différents plats, entièrement du terroir, composés de boulettes de viande ou végétariennes et dont le mode de production est respectueux de l’environnement.
Encore au début de l’aventure culinaire, l’équipe propose actuellement un stand de manière ponctuelle dans différents événements, mais ne cache pas ses autres ambitions. « Notre principale motivation est l’ouverture d’un établissement au centre de Lausanne, explique Manuel. Un lieu où nous pourrions faire et vendre nos plats, mais aussi organiser des events comme des concerts. »
S’ils savent où ils veulent aller, les trois associés ne brûlent pas les étapes. « Il faut prendre la température, tester notre offre et avancer pas à pas, explique Alvaro. C’est lors de nos stands au marché de Renens [premier rendez-vous : le 29 avril, de 9h à 14h, ndlr.] que nous nous rendrons compte de ce que nous devrons améliorer et, au contraire, de ce qui fonctionne bien. » En tout cas, une chose est sûre : la qualité restera au centre du projet, quoi qu’il arrive. « On diminue au maximum nos marges pour pouvoir proposer des produits sains, locaux et surtout bon marché », explique Antoine. Avant de poursuivre : « Nous prenons part à une sorte de révolution alimentaire qui est déjà en marche. Le consommer sain et local va s’imposer, c’est obligé. »
L’avenir c’est le partenariat.
Pour l’instant, le projet « Boulette. » n’est pas rentable, mais cela n’inquiète pas les restaurateurs. « On s’est toujours débrouillé, dans n’importe quelle situation, affirme Manuel. Ce qui nous permet d’exister, c’est le regroupement de compétences. La vision acheteur vendeur classique est dépassée : l’avenir c’est le partenariat. » Et justement, en plus de leurs différents fournisseurs – un agriculteur, un boucher et une vigneronne –, le trio aimerait s’associer avec des organisations à but non lucratif ou des fondations. « La motivation et être sur la même longueur d’ondes sont les clés du succès », prétend Antoine. Les collaborations sont surtout l’occasion de faire du « win-win ». « Pour amorcer notre entreprise, nous voulons nous associer ou travailler avec d’autres équipes dynamiques. Ainsi, chacun fera ses affaires tout en faisant la promotion de l’autre, conclut Manuel. »
Boulette. est sur Facebook.
Actu
Yadlo, le festival qui mouille la chemise
Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.
Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.
Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.
«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»
Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.
Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».
Activités pour toutes et tous
Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.
«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.
Après l’effort, le réconfort
Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.
Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».
La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.
Lifestyle
Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo
La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.
Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.
Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.
Musiques gustatives
C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.
Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.
Nuits magiques
La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».
Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».
Vinyles industriels
Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.
Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.
Ciné-vélo
Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.
Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.
La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.