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Avec les boss du « Café des Patronnes »

© Café des Patronnes

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Allier une boutique de dépôt-vente à un café pour en faire un lieu convivial, c’est le pari de Morgane, 31 ans, et Melodia, 27 ans. Leur « Café des Patronnes » a ouvert le 6 juin dernier, au centre de Lausanne. Un concept store d’un nouveau genre en Suisse romande, porté par la passion de la mode et de la restauration des deux amies.

L’histoire commence quand les deux jeunes femmes se rencontrent en apprentissage de décoratrice à Genève. « Ça a d’abord été un coup de cœur professionnel, qui s’est transformé en grande amitié », explique Melodia, qui aime tout ce qui est en rapport avec la mode. Pour Morgane, qui a également travaillé comme serveuse, avoir sa boutique était un rêve d’enfant : « Ça fait très longtemps que j’ai envie d’être indépendante, d’avoir ma boutique, ma chose ». Et un jour, au cours d’une discussion, elles ont réalisé qu’elles avaient le même projet. « Une révélation improbable », pour Melodia.

Morgane développe son coup de cœur pour les dépôts-ventes : « Soyons franches : j’ai toujours été une fille fauchée. Quand j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose à faire avec le fait de vider mes placards, récupérer trois sous et racheter trois trucs, je me suis dit que tout était là ». Mais le problème de l’attente se posait. Comment faire patienter les clients qui arrivent avec leurs valises pleines à craquer ? En ajoutant à la boutique un café, où il est possible de se poser, de travailler, de rêvasser … « Le but est d’être comme dans le dressing de sa maman ou de sa grande sœur, dans quelque chose d’assez intime, ajoute Morgane. Car ce n’est pas toujours facile de donner des vêtements. L’idée est de rendre le truc le plus confortable possible ».

© Café des Patronnes

Ce type de lieux manque en Suisse et plus précisément en Suisse romande, selon Melodia : « J’ai habité quelques mois à Berlin, là-bas il y a beaucoup de ce type de commerce. Ce sont des endroits conviviaux et j’ai eu envie de recréer ça ». Faire de cette boutique-café un vrai QG pour les Lausannoises : « On a plein de filles du quartier qui viennent et c’est juste génial », explique cette dernière. Morgane confirme : « 2 filles sont venues et m’ont dit que c’était super parce que ça faisait longtemps qu’elles cherchaient le QG pour se poser ailleurs que chez l’une ou l’autre, et rien ne m’aurait fait plus plaisir que d’entendre ça ».

La boutique est ouverte, mais le chemin pour y arriver n’a pas été de tout repos : « Ça a été un travail acharné, parce qu’on travaillait les deux à 100%. C’était tous les soirs, tous les week-ends, pas de jour de congé », se rappelle Melodia, qui n’arrive plus à citer la dernière fois qu’elle est sortie boire un verre avec des copines. Sans compter le petit budget et le manque d’encouragement et de confiance global. Mais le fait d’être deux a rendu l’aventure possible, car l’une tirait l’autre vers le haut : « Ça a été très dur, c’est pour ça que je répète souvent que seule je ne l’aurais jamais fait. À deux, on est beaucoup plus forte ». S’ajoute encore la difficulté de travailler entre copines : « On m’a souvent dit : “Tu fais la plus grosse connerie de ta vie en t’associant avec une amie”, explique Morgane. Notre amitié est mise à rude épreuve, c’est clair. Et elle le sera encore. » Mais elle n’a pas peur pour autant, tout est question de travail et de communication, parce que ça reste sérieux : « Quand on a commencé à chacune mettre nos billets, c’était plus juste un délire autour d’un verre de rosé ». Melodia confirme : « Il y a des copines avec qui c’est possible et d’autres pas. C’est comme un couple. Elle est mon mari, je suis son mari ».

© Café des Patronnes

« Notre rêve, très concrètement, c’est de pouvoir en vivre complètement », répond Morgane à la question de l’avenir du lieu. Melodia me dévoile qu’elles aimeraient élargir aux hommes et aux enfants, avant d’enchérir, avec un sourire : « On a plein d’idées pour le futur, qu’on va garder un peu secrètes. On commence petit et on verra ce qu’on peut introduire par la suite ». La première ajoute : « Peut-être que ça ne prendra pas, mais au moins, on aura essayé ». Et pour le moment, elles sont ravies : « On a juste suivi notre cœur et finalement, le projet nous ressemble et est exactement ce qu’on voulait. C’est un grand rêve qui se concrétise », explique Melodia, avant que Morgane ne conclue : « On est un peu dans l’appart’ de nos rêves ».

Le Café des Patronnes est sur Facebook et Instagram.

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Yadlo, le festival qui mouille la chemise

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© Droits réservés / Yadlo 2018
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Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival Yadlo.

Sentez donc l’odeur du rhum arrangé, imaginez-vous découvrir une nouvelle île inexplorée et ressentez les rythmes du reggae, du calypso, de la salsa et du merengue. «Le désir d’exotisme qui anime tout le monde à l’approche de l’été est au cœur de l’offre variée de l’événement.», explique Maxime Gervasi, porte-parole du Yadlo.

Oui, cette année à Yadlo, c’est du côté des Caraïbes qu’on nous emmène. Là où les couleurs chaudes du soleil couchant se fondent dans l’ambiance festive des nuits endiablées. Du 12 au 14 juillet, la plage de Préverenges se transformera en île paradisiaque pour accueillir la cinquième édition du festival de la région morgienne.

«Mouille ton corps, arrose ton esprit !»

Yadlo est le nouveau festival prévengeois, associant activités aquatiques, plaisirs de la plage et festivités nocturnes, le tout dans une ambiance pittoresque et dépaysante. Cette année, c’est sous la bannière «Mouille ton corps, arrose ton esprit !» que se retrouveront les 8 500 festivaliers attendus sur les trois jours de l’événement.

Plus que jamais, Yadlo souhaite se placer comme un événement éco-responsable. Que ce soit dans l’origine des produits qui sortent du bar – presque tous exclusivement suisses – ou dans la gestion des déchets et la volonté de limiter au maximum le plastique, les organisateurs souhaitent se positionner toujours un peu plus comme «un événement modèle en la matière».

Activités pour toutes et tous

Sur la base d’un sondage réalisé l’an passé, l’association Yadlo a décidé d’élargir son panel d’activités. Un escape room sur un voilier, un trampoline flottant, une initiation à l’aviron, ou encore un coin enfants avec un bateau pirate gonflable, sont quelques-unes des nouvelles prestations proposées.

«Toutefois, les activités classiques de Yadlo, celles qui ont fait sa renommée, seront toujours présentes, rassure Maxime Gervasi. Ainsi, la fameuse Silent Party du vendredi soir aura bien lieu». Des tests de stand up paddle, kayaks et initiations à la plongée, au yoga et au «SUP yoga» (il s’agit bien de faire du yoga sur un paddle) seront également de la partie.

L’édition 2018 du Yadlo a mobilisé quelque 140 bénévoles. – © DR / Yadlo 2018

Après l’effort, le réconfort

Pour se remettre de ces nombreuses activités, Yadlo proposera plusieurs foodtrucks, des dégustations le vendredi et le samedi soir et une activité gourmande le dimanche autour de la cuisine jamaïcaine.

Pour couronner le tout, une série de concerts est prévue le samedi soir et une scène ouverte, pour mettre en avant les stars émergentes de la région, est programée le dimanche. Maxime Gervasi ajoute : «Notre nouvelle scène accueillera des groupes de la région comme : le duo Marzella, le trio Marquise, et le DJ Dr.Fad-R qui est champion suisse de djiing».


La 5e édition du Yadlo se déroulera du 12 au 14 juillet 2019, à Préverenges. Programme complet sur www.yadlo.ch.

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Le juillet de La Dérivée : vinyles, nuits magiques et ciné-vélo

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© Pauline Stauffer
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La rédaction de Slash vous dissèque la programmation de La Dérivée en ce mois de juillet.

Il fait toujours aussi chaud au lieu éphémère de rencontre, d’accueil et d’animation qu’est La Dérivée d’Yverdon. Heureusement, les arbres du Quai de Nogent amènent un peu de fraîcheur à l’endroit et dépaysent toujours autant.

Deuxième mois qui commence pour le projet social et culturel de l’Association ICI. Partenaire de cet événement, Slash vous décortique le programme de ce mois de juillet, fait, entre autres, de musique, de nourriture, de magie ou encore de cinéma.

Musiques gustatives

C’est pour une quatrième semaine musicale que les dix programmateurs de La Dérivée ont opté, en ce début juillet. Sous les feux de la rampe et les étranges mais pittoresques structures boisées qui constituent ce lieu éphémère, le rock francophone du Lausannois Maxence Léonard ouvrira la porte à la pop indé de la vaudoise Ella Soto.

Entre mille et une notes, un programme riche en découvertes gastronomiques et alimentaires, avec notamment un dimanche 7 juillet consacré aux plantes sauvages comestibles, à l’agriculture alternative et à la confection de fajitas.

Nuits magiques

La semaine suivante, les podcasteurs de Radio Maupasse poseront leurs valises, quatre jours durant, afin de questionner, aux côtés du public de La Dérivée, l’existence potentielle d’un «monde invisible».

Tandis que le 13 juillet, l’association ICI ainsi que la designer Felicitas Dagostin proposeront la construction d’un dôme, permettant, peut-être, d’accueillir la scénariste yverdonnoise Marie Romanens, qui se fera la Catherine Lara d’un soir avec sa «Nuit Magique».

Vinyles industriels

Au milieu du mois de juillet, l’espace associatif démarrera sa sixième semaine avec une soirée messages, avant de laisser place le 20 juillet à la Lausannoise Sophie Siffert, qui viendra présenter à La Dérivée le design industriel.

Le lendemain, Ben Denton proposera une initiation au mixage de vinyles, préambule à «Une femme seule», performance racontant le quotidien d’une jeune femme au foyer dans les années 70, en Italie. Sombre, drôle et révélateur, ce monologue, interprété par l’actrice Anouk Werro, nous donnera certainement des envies de révolution.

Ciné-vélo

Enfin, sur les derniers jours du septième mois de l’année, La Dérivée se mettra aux deux roues, avec une semaine consacrée aux vélos. Le 27 juillet, par exemple, Jonas Vuille, Grégory Bovet, Blaise et Luca Mathys nous permettront de réparer nos vieilles bicyclettes.

Et puis, le dimanche 28 juillet, au milieu de l’électro chill de Yanneck et Charlouze ou d’une initiation à la grimpe, La Dérivée projettera, toujours en extérieur, Wadjda, premier long-métrage dramatique de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour.


La 3e édition de La Dérivée se déroulera du 13 juin au 7 septembre 2019, à Yverdon. Programme complet sur www.laderivee.ch.

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