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Régime Financier 2021 : impôts ou pas impôts ?

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Le 4 mars, le peuple suisse découvrira enfin l’issue de la tant controversée initiative « No Billag ». Mais un deuxième objet, bien moins médiatisé, sera également soumis au vote : le « Régime financier 2021 ». Alors, avant de voter, jette un coup d’œil là-dessus. pour être sûr-e d’avoir les bases.

IFD et TVA

Tu paies (ou paieras) probablement régulièrement tes impôts.  Parmi eux l’impôt fédéral direct (IDF) qui est un impôt sur le revenu, prélevé par les cantons, pour le compte de la confédération (qui reçoit 83% du « butin »). Tu sais aussi que les entreprises de toutes sortes paient la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et que cette taxe est en fait payée par les consommateurs (très souvent la TVA est incluse dans les prix). L’IFD et la TVA représentent 60% des revenus de la confédération. La constitution permet à la confédération de percevoir la TVA et l’IFD jusqu’en 2020. Le nouveau régime financier 2021 prévoit d’allonger ce délai de 15 ans, sans augmenter ni l’IFD, ni la TVA. C’est aussi simple que ça.

© Flickr / waferboard

Aucune opposition

L’IFD et la TVA ont rapporté 43,5 milliards de francs en 2016, soit à peu près les 2/3 des recettes de la confédération. Seuls les libertariens s’opposent à cet Arrêté fédéral. Les libertariens sont par exemple à l’origine de l’initiative dite « No Billag ».

Une minorité au parlement demandait à ce que la perception de ces deux impôts ne soient plus limités dans le temps. Une autre voulait que le droit de percevoir ces impôts soit limité à 10 ans.

Donc, si le peuple vote « oui », rien ne changera jusqu’en 2035. Et s’il vote « non », la confédération ne pourra plus percevoir ces impôts et perdra une grosse partie de ces recettes. 

Pour en savoir plus, consulte easyvote.ch. 

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La Fête du Slip est de retour pour une 6e édition !

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Capture : Facebook / La Fête du Slip

Après une édition 2017 remplie de succès, les organisateurs de la Fête du Slip, le festival romand des sexualités, ont décidé de déclarer leurs dates et de festoyer du 10 au 13 mai 2018. L’événement se déroulera dans 5 endroits différents de Lausanne : l’Arsenic (qui sera le cœur même du festival), le Bourg, le Théâtre Sévelin 36, Forma Art Contemporain et la Galerie HumuS.

Une soirée « Préliminaire » aura lieu aux Docks (toujours en capitale vaudoise), le samedi 5 mai 2018, avec au programme du « catch-queer » et de la musique rétro-futuriste. L’heureuse reine de la soirée sera Gaff-E. La chanteuse aux spectacles psychédéliques sera accompagnée par les jumelles de My Bad Sister. Et ce n’est que le début. Il faudra rester accroché jusqu’au 29 mars prochain pour connaître le programme complet.

En attendant, l’on peut toujours profiter du nouveau concept de communication sur lafeteduslip.ch, où des séries d’oxymores déroutants se font les yeux doux. Les organisateurs ont annoncés vouloir mener une « communication qui interpelle le public en se jouant de nos préconceptions. Créer un nouveau sens, remettre en question nos représentations binaires et faire disjoncter avec humour les stéréotypes liés au genre, le concept de cette édition s’intègre pleinement dans la mission fétiche de la manifestation. » 

La Fête du Slip se déroulera les 5, 10, 11, 12 et 13 mai 2018, à Lausanne. 

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Cannabis légal et bio : Bernard Rappaz reprend du service

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Bernard Rappaz, Zermatt © Holyweed 2017

La relation que la loi entretient avec le cannabis a toujours été mouvementée. Parfois toléré, souvent totalement proscrit, le cannabis a provoqué et provoque encore de nombreuses polémiques.

Pourtant depuis 2016, la loi sur les stupéfiants (LStup) s’est assouplie. Il est désormais possible de cultiver, consommer et même faire commerce de la plante. Bien sûr, ce changement de loi, bien qu’innovant, a tout de même certaines limites : les plants autorisés doivent contenir moins d’1% de THC (tétrahydrocannabinol). C’est le dosage de cette substance, provoquant les effets psychotropes, qui fait désormais la différence entre cannabis légal et illégalLe cannabis légal donc, contenant moins d’1% de THC, permettrait de ressentir tous les effets relaxants du cannabis, tout en gardant l’esprit clair.

Ce nouveau type de cannabis, inspiré de travaux américains, fait grand bruit depuis son apparition sur le marché suisse. De plus en plus de gens s’y intéressent et le marché est en plein essor. Au début de l’année 2017, les douanes suisses ne comptaient que 5 producteurs enregistrés, et seulement quelques mois plus tard, (fin août de la même année), ils étaient plus de 250.  

Chanvre en plein air © Holyweed 2017

Les connaisseurs sont sur le pont

Après de longs démêlés avec la justice qui se sont achevés en 2016, Bernard Rappaz, le célèbre chanvrier valaisan, part désormais à la poursuite de ce nouvel Eldorado, avec une « exclusivité mondiale » : une gamme de produits CBD suisses, labellisés bio et éthiques. Holyweed est née.

Le concept est le même que pour d’autres produits, et promet une agriculture naturelle et saine. Les plantes poussent au soleil et sèchent au vent, dans un hangar, ici, en Suisse. Enfin, chaque produit dispose d’un packaging en verre unique : chez Holyweed pas question de faire dans le plastique ou l’aluminium. Dans un spot, digne d’une pub pour un fast-food qui tente de se faire bonne conscience, la start-up genevoise vante ses atouts. 

Grâce à Holyweed et d’autres marques du même type, un nouveau « lifestyle » est en plein développement. Celui de la fumette « raisonnable », sans effet psychotrope, sans addiction, et en toute légalité. Révolution ou écran de fumée ?

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